Mireille
Voici donc Mireille dans une nouvelle adaptation scénique n’ayant rien de passéiste, de folklorique, mais s’inscrivant pleinement dans le siècle en revenant à l’essentiel… Au vrai chant d’amour d’un poète qui décida de consacrer sa vie à la sauvegarde de sa langue – message universel s’il en est un, qui devrait continuer à trouver écho dans notre monde d’aujourd’hui…
Ainsi le miracle « mireien » se renouvelle-t-il aujourd’hui, dans une étonnante fraîcheur, toujours plus fort que jamais, cent cinquante ans après – ou presque – ce 2 février 1859 qui fut pour nous, Provençaux, un jour de gloire pour notre belle langue… Merci à Gérard Gelas et au Théâtre du Chêne Noir d’Avignon d’avoir renouvelé ce miracle. Puisse-t-il éveiller chez ceux et celles qui ne connaissaient pas Frédéric Mistral leur goût de le mieux connaître…
Pierre Fabre
Capoulié du Félibrige