Attention, spectacle en création
Résidences de création : bienvenue aux Deraïdenz
Plusieurs fois par an, le Théâtre du Chêne Noir ouvre ses scènes et son espace de travail à d’autres compagnies, pour les accompagner dans l’éclosion de leurs nouvelles créations.
En mars, nous avons le plaisir d’accueillir pendant 8 jours, du 22 au 30, la compagnie Deraïdenz, compagnie avignonnaise qui se construit au sein d’un théâtre étrange. Depuis sa création en février 2017, la compagnie compose des atmosphères, cherche l’émotion profonde et apprivoise le mystère avec distance esthétique, dérision joyeuse et poésie.
LA CREATION
Depuis plusieurs mois, la compagnie Deraïdenz travaille sur un Conte contemplatif pour marionnettes à fils, ponctué de brèches noires horrifiques, créé par Baptiste Zsilina.
Le dernier jour de Pierre verra le jour en décembre 2023 mais nous vous proposons de venir découvrir le projet au théâtre du Chêne Noir.
En curieuses et curieux, venez rencontrer les femmes et les hommes de la compagnie, voir leur scénographie, les décors, les ficelles et les rouages techniques mis en place
le mercredi 29 mars à 19 heures
L’entrée est gratuite sur simple inscription au 04 90 86 74 87.
Attention, ce sera probablement la seule opportunité dans la cité des Papes, avant la création du spectacle !
Et en attendant le 29 mars,
voici une première présentation du spectacle en texte et en images
“Un homme marche, accompagné du paysage hivernal, en campagne. Il ne porte pas de sac de voyage, il n’a pas l’air du coin pour autant : c’est Pierre. La neige tombe, il arrive au seuil du village qui va l’accueillir. Il vient sans doute chercher quelque chose, ou non … Il ne semble pas avoir d’objectif, si ce n’est de suivre ce que lui indiquera le présent de ce voyage …”
« Le dernier jour de Pierre raconte la fin tragique d’un homme désespéré, dans un cadre onirique, doux, étrange. C’est un conte contemplatif sans texte, exposé par une vingtaine de marionnettes à fils et décors, ponctué de Brèches Noires horrifiques, irruptions scéniques impromptues, disproportionnées, inexplicables, faisant appel à des techniques de marionnettes portées et de magie.
Le dernier jour de Pierre, c’est une tentative de faire appel à l’émotion profonde, de mettre en lumière et en contrastes les distorsions intérieures qui nous traversent et nous mettent en mouvement pour fuir, ou tendre vers. C’est une façon de mettre en matière et en poésie la violence d’un monde où l’on ne trouve pas la paix. »
Photos : Serge Gutwirth – Janvier 2023